12 novembre 1943
Chère Gillian,
Ce premier jour en tant que squadron leader a été plus que décevant… Nous devions faire une reconnaissance photographique au-dessus de Civitavecchia, un petit port Italien, cela aurai pu être une charmante promenade si la couverture antiaérienne n’avait pas été dense…
Emmener un bleu pour une reconnaissance est un exercice idéal d’affermissement. Tu vas rire mais on avais tiré a pierre, feuille, ciseaux qui aurais la camera et c’est tomber sur lui. Je le regrette maintenant… C’était a moi de la prendre et pas a un jeunot inexpérimenté… Mais bon, je pensais détendre l’atmosphère… Enfin bref, le bleu c’est complètement emmêlé les pinceaux, j’ai perdu de vu mon ailier, pris dans la tourmente des tirs de DCA j’ai fais de mon mieux pour m’en sortir, le bleu n’a pas eu cette chance je l’ai vu se faire pulvérisé.
C’est ce qui arrive quand on ne suis pas les consignes de sécurité, par chance il a réussit a s’éjecter et a été récupéré par des partisans. En tout cas, je dois de ne pas avoir subit le même sort a mon ailier, regagnant la base pourchassé par deux chasseurs allemand, Crawford que je croyais perdu a surgit dans leurs six heures et réussi a en abattre un. Nous avons ensuite regagné notre point de départ sans échanger un mot, tellement la déception été grande.
Tu me manque tellement, Mais je craints de ne pas être rentré pour Noël, ces Allemands on encore pas mal de combativité. Mais ne t’inquiète pas je fais bien attention a moi, je te promet de renter en bonne santé. A demain, je t’aime.
Ton Terrence.