Les Karias [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Nombre estimé au sein de l’empire: 10.000.000.000
Nombre de planètes contrôlés par la Céleste Alliance Karienne : 5
Date de rattachement à l’empire : année 9330
NT : 4 à l’origine
Répartition de la population au sein des guildes :
Hors guilde (aventurier) : 80 % ;
Prêtre : 2 % ;
Soldat : 5% ;
Marchands :1 % ;
Navyborgs : 1 % ;
Technos : 10 %
Taille : de 1m50 à 3m10 en fonction de sexes pour des individus adultes.
Poids : de 60 à 250 kg pour des individus adultes de taille moyenne
Espérance de vie : 40 à 210 ans sans traitement
Environnement de confort : gravité de 0,89 G, Nitrox 22 % sous 1,05 bars, 32 ° Celsius, humidité 35 % ; cycle de sommeil 5 heures sur 32 heures.
Couleur d’yeux : rouges
Couleur: Chitine noir à gris profond
Alimentation : Carnivore, nécrophage, cannibalisme rituel
Sexualité : sexué neutre/male/femelle/prêtres avec changement de sexe en cours de vie.
Organisation : Ruches - Nids
Surnom (insultant) : « les cafards »
Comportement : Etrange pour un esprit humain est un qualificatif qui convient particulièrement aux Karias.
Les Karias sont séparés en
quatre sexes : les neutres qui représentent 90 % de la population, les mâles soldats qui représentent 7 % de la population, les prêtres stériles qui représentent 2 % de la population et les femelles (les reines) qui représentent 1 % de la population.
Un Karia peut au cours de sa vie passer tour à tour et dans cette ordre : neutre, soldat et femelle. Les prêtres naissent prêtres et sont stériles.
Les Karias vivent sur leur monde dans des ruches citées de 5 à 10 millions d’individus.
Les Neutres (les Kr’tik) sont la grande majorité des karias : ce sont des ouvriers à l’autonomie limité mesurant généralement 1m50 qui oeuvrent pour le bien de la communauté. Ceci ne retire rien à leur intelligence, mais ils sont particulièrement dépendants de la ruche et du contact avec leurs congénères.
Les Males Guerriers (Okr’tik) sont choisis par les prêtres parmi les ouvriers les plus méritants ou lorsque le besoin s’en fait sentir : il entame alors une lente transformation qui le conduit après avoir fait un cocon à se transformer en soldat de 2m00 à 2m30 dotés de touts les attributs que l’on leur connaît (3 yeux complémentaires, des tentacules de combat). Ils sont beaucoup plus autonome et dans la majeure partie des cas quittent la ruche afin de trouver de glorieux combat à l’extérieur de leur système.
Les femelles (Mokr’tik) sont choisies par leurs consoeurs parmi les mâles jugés digne de l’accouplement : parmi ceux-ci un certain nombre n’est pas dévoré rituellement à l’issus de celui-ci mais élevé au statut de « reine » : il entame alors une nouvelle transformation en cocon qui lui fait gagner un cinquantaine de centimètres et deux paires d’ailes.
Les prêtres (Anakr’tik) quant à eux naissent ainsi et après une rigoureuse sélection (on estime qu’environ 10 % des petits survivent à celle-ci) sont ils sont guidés par leurs mentors. Les prêtres servent généralement d’interface avec l’extérieur de la ruche quant aux décisions prises par le conseil des reines et influence ces dernières par leurs augures et visions.
La progression Neutre => Male => Femelle est l’objectif profond de tout Karia. Ceux que rencontre généralement les citoyens galactiques sont des males qui sont par définition les plus agressifs. Cependant il ne faut pas croire que ces males soldat soient des machines à tuer : ce sont certes des combattants formidables, aux sens étendus (poils sensitifs aux vibrations, vison infra-rouge), aux défenses naturelles étendues (carapace de chitine, seuil à la douleur très élevé) mais se sont surtout des êtres d’une remarquable intelligence et à la volonté de fer.
Si l’on retrouve beaucoup de ces males comme garde du corps, videurs de bar, un grand nombre d’entre eux intègre l’Armée Impériales dans des Divisions Exotiques pour des contrats de 20 ans au maximum. Au sein de cette institution il n’est pas rare de les retrouver dans des postes d’encadrement comme sous officier ou même d’officiers. Particulièrement appréciés dans les unités de choc au sol, on sait que l’on peut compter sur eux pour combattre dans des conditions particulièrement pénibles ou désavantageuses. Certains karias ont même eu l’insigne honneur d’être intégré au sein des scorpionautes.
Les Karias ne comportent quasiment pas de commerçants ou de pilotes parmis eux : ce sont généralement des prêtres qui gèrent les économies planétaires et de rares guerriers qui prennent les commandes de leurs petite flotte de guerre. Sinon les Karias font appel à des intervenants extérieurs qui sont étonnamment bien rémunérés.
Les arts chez les Karias est limité à la plus simple expression et on leur trouve simplement un intérêt envers les armes efficaces.
La conversation avec un karia est parfois un peu déroutante : leur langue à base de cliquetis et de vibrations nécessite un équipement spécial pour être parler et fait appel à des concepts qu’il est difficile de maîtriser pour les humains. Le contenu de ces conversations est le plus souvent strictement informatif sauf pour la caste des prêtres qui se perdent parfois dans une rhétorique mystique absconde. Il est cependant parfois possible de deviner au détour de certaines conversations des sentiments profonds comme la haine, l’amour, l’ambition chez certains individus et ce tous sexe confondu.
Les Karias ne portent pas de vêtements, mais des peintures rituelles vives indiquant leur rang et leur histoire.
Alimentation : Les Karias sont des carnivores : s’ils dévoraient au départ leurs proies vivantes, au contact de la civilisation galactique ils se contentent aujourd’hui de se nourrir de viande crue. Cependant un Karia ne dédaigne pas de se nourrir de charognes assez avancées parfois et ce pour varier les plaisirs. Ils pratiquent aussi le cannibalisme rituel afin de se nourrir du « flux divin » de leur victime … cette dernière pratique est généralement réservée aux membres de leur seule espèce, les rares cas observés d’un Karia mangeant une autre espèce pensante était la marque d’un profond respect pour l’individu concerné.
Les karias n’ont pas de cuisine en tant que telle et ne boivent pas d’alcool. Ils pratiquent cependant la chasse qui est considérée comme une occupation noble si l’affrontement se fait à tentacules nus et face à des adversaires dangereux.
Santé : Les Karias sont généralement résistant à la plupart des maladies et des affections dues à l’âge.
Leur sang est Bleu vert et assez épais.
Très résistant à la douleur ils sont capables de perdre certains de leurs membres sans broncher. De plus si un Karia reçois même de manière approximative un organe, dans l’heure qui suit sa séparation, d’un de ses congénères il est capable d’intégrer celui-ci et de recréer les connexions nerveuses afin de le rendre fonctionnel en moins de 24 heures. Certains combats rituels entres males Karias donnent lieu par le vainqueur au démembrement de son adversaire et au remplacement de certains membres perdus pendant le combat.
Culte mortuaire : Les corps des karias décédés sont généralement transportés dans des écloseries avec d’autres matières organiques et les femelles viennent déposer leurs œufs sur les cadavres. Les larves éclosent et se nourrissent des corps avant terminer par s’entredévorer entre eux : c’est à ce moment que sont séparés les Prêtres des Neutres.
Histoire : Les Karias sont originaire d’un petit groupe de planètes du secteur d’Agrippa. La première rencontre entre les Karias et l’empire se déroula mal : le vaisseau des ambassadeurs impériaux fut pris d’assaut et tous leurs occupants massacrés et dévorés.
La seconde mission diplomatique, beaucoup mieux armée et plus prudente put prendre contact directement avec la caste dirigeante des Karias : les prêtres. Ceux-ci après avoir consulté des augures reconnurent en leurs interlocuteurs des créatures instillé de flux divin et donc digne de communication et de respect. Il est à noter que cette reconnaissance s’est faite après la démonstration de la flotte impériale de bombes à anti-matière sur une lune désolée de leur système d’origine.
Le dialogue put dés lors s’établir sur les bases d’une méfiance mutuelle et d’un certain respect.
Bien que d’aspect étrange et agressive la Fédération Karrienne fût assez rapidement intégrée à l’empire à cette époque en pleine déliquescence qui trouva dans les Karias des mercenaires d’exception à moindre frais. On commença à retrouver des combattants Karias sur toutes les planètes proches et des prêtres commencèrent à prôner la renaissance du flux vital de systèmes en systèmes.
Cette intégration induisit cependant dans la société Karia de profonds changements. Pendant cette période les prêtres s’imprégnèrent de la culture humaine dont ils importèrent des mythes et points philosophique humain et les adaptèrent à leur culture ; ils apportèrent un intérêt tout particulier au mythe du surhomme.
Au sein de leur prêtrise c’est un mouvement reprenant ce dernier mythe fini par prendre le dessus reléguant la mouvance orthodoxe prônant le guerrier chasseur d’exception à un rôle subalterne.
Ce sont ces 6 grands prêtres du mouvement dit du « sur-karia » qui en se rencontrant en 9328 décrétèrent qu’il se produisait bientôt une grande conjonction favorable et qu’il était temps de secouer le joug que leur imposait l’Empire et de renverser celui-ci.
La révolte des karias commença par l’assaut de la garnison qui assurait le contrôle de leur secteur. Cet première victoire fut facile et leur permis de s’emparer de presque la totalité des moyens techniques de la XI ème et XIV ème flotte.
Suite à cette victoire et devant le manque de réaction crédible de l’Empire ils parvinrent à trouver des alliers et à fédérer autour d’eux certains mondes mécontent et excédés par les abus ou le laissé aller de la société impériale.
Par corruption, par ruse et avec l’aide de leurs alliés ils allumèrent le feu de la révolte dont le point d’orgue fut un raid éclair sur Prima qui coûta la vie à 3 divisions complètes de scorpionautes avant d’être repoussée de justesse. Leur but était de tuer l’empereur et tous ses héritiers directs afin de déclancher une guerre civile entre ceux qui ne manqueraient pas de tenter de s’emparer du pouvoir.
Cet échec marqua le début de leur défaite.
L’empire, frappé en plein cœur fut tiré de son long sommeil léthargique et avec le plein soutient des guildes réorienta son industrie vers un usage militaire, produisant lehouines militaire et des armées de formec de combat.
La guerre qui s’en suivit dura presque 10 ans, planète par planète, système par système et ne vit la victoire de l’Empire que grace à l’usage massif de matériel militaire NT6.
A la fin les prêtres responsables furent désavoués et dévorés par les reines de nids, à l’exception de la colonie de la reine de Kirkrys qui parvint à s’échapper en secret avec quelques fidèles avant que sont monde ne soit brisé en par un cassemonde. Il est à noter que ce sont ces survivants qui sont les membres fondateurs de l’Amas de Gion.
La tentation était forte pour l’empire à cette période de pratiquer un Xénocide envers une des races la plus dangereuse et agressive que l’on ait vu depuis plusieurs millénaires. Cependant l’église impériale dans sa majorité, à l’exception notable des fils de l’Homme et l’opinion publique étaient hostile à une solution aussi drastique.
L’accord de paix signé avec les prêtres de la faction orthodoxe posa les conditions suivantes : l’interdiction de posséder des navires de guerre supérieurs à des classe III, l’interdiction de fonder de nouvelles colonies en dehors de leurs planètes d’origine, le stricte respect par les prêtres de la grande charte œcuménique.
Aujourd’hui cet accord tient toujours.
Complément d’information :Lorsque les Karias de l’amas de Gion seront redécouvert par l’Empire il y a quelques centaines d’année de part et d’autre de l’eau avait coulé sous les ponts : on respecta leur indépendance et on tira un trait sur le passé. L’Empire avait changé et ces Karias ne représentaient plus un risque trop occupés à se livrer à des querelles byzantines avec les autres peuples de l’amas de Gion.
Ce qui n’empêche pas qu’il y a une inimitié profonde entre les deux branches de karias, les uns considérant les autres comme des arriérés dogmatiques et les autres comme des pervers abartardis ou l’équivalent en langue karia.